L’ADOPTION SPIRITUELLE EST :
- une prière pour la défense de la vie à naître
- une réponse personnelle aux vœux de la nation polonaise à Jasna Gora
- une aide aux personnes qui souffrent d’avoir commis un avortement
L’adoption spirituelle est une réponse aux vœux de la Nation à Jasna Gora, par lesquels le peuple polonais a promis :
Sainte Mère de Dieu, Mère du Bon Conseil, les yeux fixés sur la crèche de Bethléem, nous vous promettons que désormais nous veillerons tous sur la vie à naître. Nous lutterons pour la défense de chaque petit enfant et de chaque berceau avec autant de courage que nos pères ont lutté pour l’existence et la liberté de notre Nation, au prix de leur propre sang abondamment répandu. Nous sommes prêts à mourir plutôt que de mettre à mort ceux qui sont sans défense. Nous regarderons le don de la vie comme la plus grande grâce du Père de toute vie et comme le plus précieux trésor de notre Nation.
Formule d’engagement à l’adoption spirituelle
L’adoption spirituelle consiste à prier pour un enfant en danger d’être tué dans le sein de sa mère. Elle dure neuf mois, durant lesquels on récite chaque jour une dizaine de chapelet (un notre père et dix je vous salue Marie) ainsi qu’une prière spéciale à l’intention de l’enfant et de ses parents. En plus de ces prières, on peut prendre librement une résolution supplémentaire.
Ce peut être, par exemple : la confession et la communion fréquentes, l’adoration du Saint-Sacrement, la lecture de la Bible, le jeûne au pain et à l’eau, la lutte contre ses mauvaises habitudes, l’aide à des personnes dans le besoin, certaines prières (litanies, neuvaines, chapelet de la miséricorde…).
Oui. Les résolutions supplémentaires ne sont pas obligatoires, même si les personnes qui adoptent en prennent volontiers.
Elle a vu le jour suite aux apparitions de Fatima, comme réponse à l’appel de la Sainte Vierge à réciter le chapelet pour les péchés qui blessent le plus son Cœur immaculé. C’est en 1987 qu’elle s’est implantée en Pologne. Le premier centre d’adoption spirituelle a été fondé auprès de l’église des pères paulins à Varsovie, d’où le mouvement s’est répandu dans toute la Pologne et même au-delà de ses frontières.
L’adoption spirituelle parvient à guérir les profondes blessures intérieures causées par l’avortement. Elle permet aux mères de retrouver la confiance en la miséricorde divine tout en leur apportant la paix du cœur. Etant un don très concret, désintéressé et personnel (par la prière, le sacrifice et le jeûne), elle aide en particulier les jeunes à forger leur caractère, à lutter contre l’égoïsme et à retrouver la joie de la paternité responsable en leur permettant d’entrer dans le regard même de Dieu sur l’amour et la sexualité. En apprenant à prier régulièrement et à agir positivement, elle approfondit le sens de pratiques ascétiques souvent négligées. Elle peut être un facteur de renouveau de la prière commune et de l’amour au sein de la famille.
N’importe qui : laïcs ou personnes consacrées, hommes ou femmes, quel que soit leur âge. Les enfants s’y engagent sous la responsabilité de leurs parents.
Plusieurs fois, à condition d’avoir tenu son engagement précédent.
Oui.
Non, un seul à la fois.
Non. Le nom de l’enfant est connu de Dieu seul.
Notre certitude s’appuie sur la toute-puissance et l’infinie miséricorde de Dieu, qui est l’auteur de la vie et dont la volonté est que tout enfant conçu vive et soit entouré de l’amour de ses parents.
Oublier n’est pas un péché. Ce qui est un péché, c’est de négliger sciemment et volontairement l’engagement qu’on a pris devant Dieu.
Une longue interruption – d’un mois ou deux – met fin à l’adoption spirituelle. Il faut alors renouveler son engagement et s’efforcer d’y être fidèle. Dans le cas d’une brève interruption, il faut continuer l’adoption spirituelle, en prolongeant son temps de prière à proportion des jours où l’on a oublié.
Oui, de même que des personnes divorcées.
Oui.
Il est recommandé que cet engagement soit pris de manière solennelle mais on peut aussi le prendre en privé.
Oui, elles peuvent s’engager en privé.
Il faut lire la formule d’engagement (de préférence devant une croix ou une icône) et à partir de ce moment, pendant neuf mois consécutifs, réciter chaque jour une dizaine de chapelet (en méditant le mystère de son choix) et la prière à l’intention de l’enfant et de ses parents. Pour s’en souvenir, il est bon de noter la date où l’on a commencé et celle où l’on terminera.
- trouver quelques personnes intéressées
- demander son accord au curé pour prendre l’engagement à l’église
- prendre contact avec un centre d’adoption spirituelle où l’on peut obtenir des renseignements, des documents et de l’aide pour prendre cet engagement.